Fabrice Tignac travaille des photographies originales à la lame de rasoir, et ainsi révèle une autre mise en scène,enlève la matière,l'identité pour mieux que le spectateur s'approprie l'image. "Il faut des centaines de gestes pour recomposer l'image",explique Fabrice tignac,artiste Plasticien. "J'enlève l'identité de chaque photographie en enlevant le regard de chaque personnage. Même les yeux de l'ourson du garçon,un objet qui l'identifie,ont été rayé , Ainsi ensuite chacun peut se retrouver dans la photo ,peut se réapproprier la scène ,voir un souvenir" Fabrice Tignac travaille sur une photo standard (10X151cm).Avec minutie, il impose des petits coups de rasoir , en appuyant plus ou moins fort pour enlever la couleur. La photographie est ensuite imprimée sur une plaque de métal, qui redonne un effet de matière "J'enlève de la matière pour en faire découvrir une nouvelle ," Les trais de rasoir sont là pour refaire apparaître une mise en scène, des objets, comme cette petite piscine bleue, une chaise ou une éolienne.Un bâtiment, un paysage,simple, sans particularité à nos yeux , lui serviront de base pour faire ressortir les contours, l'essentiel,de montrer ce qu'il trouve remarquable dans cette composition. Les photos viennent de ces rencontre . Les "carrées" ont été trouvées dans une décharge publique,celles en noir et blanc, dans une brocante et la troisième série ,sont de sa main. Effacer pour mieux révéler "J"ai commencé cette techniquee sur mes cartons d'invitation , cela fait bientôt 15ans , Mais,c'est surtout durant les cinq dernières années que je l'ai approfondie,explorée pour que cela devienne uneœuvre à part entière "Fabrice Tignac a auparavant produit également beaucoup de peintures,de dessins , de sculptures ou d'installations. "Je marche plutôt par gourmandise artistique, j'ai exposé la première fois à 17 ans , j'ai gagné mon premier concours régional peu après, j'ai réalisé ma première exposition dans un musée militaire à 19 ans ,avec des portraits communs, de personnes de tous les jours " la thématique de l'identité, du souvenir est importante dans son travail "il y a un effacement partiel de la photographie, c'est à la fois fort et sensible. C'est recomposer l'image qui me plait, elle devient ensuite partie prenante dans un grand albun collectif,"Mais surtout , ce qui m'importe aujourd'hui, c'est faire réagir les gens" code pour embarquer la vidéo : >>> http://www.youtube.com/embed/-9z7SHfMjio <<< |