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POURQUOI LA REVOLUTION EN TUNISIE ? 2011





Pour les Tunisiens, la création d'emplois supplémentaires pourrait-elle calmer leur colère ?

Médiamensonge n° 4 : « La France défend Ben Ali parce qu'il lutte contre l'islamisme »

La répression de Ben Ali à l'encontre des islamistes a été très violente, mais la principale raison principale du soutien français, ce sont des intérêts économiques considérables. Les relations privilégiées de la France avec Ben Ali lui permettent d'être le premier investisseur étranger en Tunisie en 2008 avec un record de 280 millions d'euros d'investissement . 1.250 entreprises françaises sont actives dans ce pays, avec un total de 106.000 emplois. Certains intérêts économiques français sont anciens. D'autres, prometteurs, sont en devenir.

Délocalisation de proximité

Les trois quarts des entreprises françaises présentes font de la délocalisation de proximité en exportant de l'industrie ou des services pour le marché européen. Dans les secteurs du textile -- habillement - cuir (500 entreprises) et surtout les industries mécaniques, électriques et électroniques -premier poste d'exportation du pays - avec Valeo, Faurecia, Sagem ou EADS (via sa filiale Aerolia Tunisie). Les services ne sont pas en reste avec les centres d'appels et les sociétés de services informatiques. Bureaux d'études et d'ingénierie commencent à émerger, aux côtés de la centaine de cabinets de conseil déjà installés. Ajoutons les centres d'appels (Téléperformance) ou les SSI à vocation exportatrice.

A côté de ces secteurs dédiés à l'exportation, les grands noms du CAC40 présents en Tunisie s'intéressent directement au marché tunisien, voire algérien et libyen : Air Liquide, Danone, Renault, PSA, Sanofi Aventis, Total ou d'autres. Ces entreprises s'implantent souvent en partenariat avec des groupes locaux, quitte à n'avoir qu'une participation minoritaire, comme Carrefour et Géant Casino. Ces deux enseignes ont pris soin de s'assurer des partenaires au sein de familles maffieuses (Mabrouk et Trabelsi) qui restent majoritaires.

Les entreprises françaises recherchent des contrats dans l'énergie et les transports. La centrale à gaz qui doit voir le jour entre Tunis et Bizerte (400 millions d'euros) intéresse Alstom et General Electric France. Au Cap Bon, à la pointe nord-est du pays, le vaste projet ELMED visant à relier la Tunisie et la Sicile suscite l'intérêt de GDF Suez et EDF. De l'ordre de 2 milliards de dollars (1,5 milliard d'euros), il pourrait être lancé en 2011 ou 2012. Les transports sont l'autre secteur prometteur pour les investisseurs. Le projet de réseau ferroviaire rapide (RFR) de Tunis, inspiré du RER parisien, doit démarrer cette année. Alstom et Colas Rail sont candidates sur la signalisation et l'équipement de la voie. Le matériel roulant intéresse Bombardier France. Le projet RFR doit surtout se poursuivre sur environ dix ans, soit à terme un potentiel de contrats de deux milliards d'euros.

Dans le tourisme, on retrouve : Fram, Accor, Club Med. Dans le secteur bancaire : BNP-Paribas, Société générale, Groupe Caisse d'épargne. Dans les assurances, Groupama détient 35% du capital de Sfar, premier assureur tunisien. Les enseignes Carrefour et Casino sont présentes avec des partenaires au sein de la famille mafieuse qui restent majoritaires (Mabrouk/Trabelsi). Dans les télécoms, Orange Tunisie a décroché en 2009 la troisième licence de téléphonie mobile et la deuxième de téléphonie fixe.

« Les entreprises qui sont amenées à se déplacer dans le pays suivent avec attention les émeutes tout en restant calmes, indique un observateur français, basé à Tunis. Certaines maisons mères prennent par ailleurs le pouls de la situation pour leurs filiales. »

Mais il n'y a pas que la France. L'Union européenne accorde elle aussi sa confiance à Tunis et flatter le régime. Selon un communiqué d'avril 2009 de la Commission européenne, « la Tunisie a été le premier pays de la région euro méditerranéenne à signer un accord d'association avec l'Union européenne, qui a pour but d'etablir un partenariat politique, economique et social entre les deux parties. ». La Banque européenne d'investissement est intervenue dès 1978. A ce jour, un montant total de 2,75 milliards d'euros ont déjà été investis, ce qui fait de la BEI le premier bailleur de fonds de la Tunisie.

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