Olga Sharkova - L'apprentissage au bout de la formation professionnelleDécouvrez la suite de l'interview vidéo sur : http://essec.mediagong.tv/Sharkova/ Olga Sharkova - Apprentie Mastère DAIM ESSEC chez SCHLUMBERGER Chapitre 1 - De l'Ukraine à la Sibérie Chapitre 2 - L'alternance à Moscou Chapitre 3 - Le désir, la Guinée et l'aluminium Chapitre 4 - L'apprentissage, une formidable opportunité Chapitre 5 - Une apprentie dans la globalisation Chapitre 6 - Bilan provisoire -------------------------------------------------------------------------------- C'est passionnant de suivre la pensée (les analyses, les conclusions, les décisions) d'Olga Sharkova quand elle retrace son remarquable parcours qui commence dans une période où « nous étions tous soviétiques jusqu'à la chute » et qui la conduit à travailler maintenant comme apprentie pour Schlumberger, une entreprise où il y a beaucoup d'expatriés et où « la nationalité ne veut rien dire ». C'est également stimulant de voir les intérêts fondamentaux d'un être -- la curiosité pour le monde, le désir de partir, la passion d'apprendre des langues (Olga en parle déjà 5 et est débutante en arabe), la réponse à l'appel de l'Afrique, chaque expérience vécue comme une escale -- se réalisaient à travers une formation professionnelle. Fille de militaire exerçant son métier en Sibérie, Olga a d'abord étudié le Droit à Irkoutsk. La vie étudiante y est très active et elle est très excitée par toutes ces compétitions propres aux étudiants juristes. Le français est une première passion, et elle découvre la proximité des Droits russe et français. Aussi, alors que les langues orientales sont très à la mode à Irkoutsk, elle décide de tenter sa chance à Moscou où l'Institut des relations internationales et Sciences Po Paris proposent un Mastère commun. Olga a bien compris que le Droit et la Politique s'influencent et s'enrichissent. Elle sait désormais que la structure juridique, les enseignements pluridisciplinaires et les langues vont lui ouvrir le monde, sa partie non anglo-saxonne dans un premier temps. De plus cette formation à Moscou va lui permettre de faire une première expérience de l'alternance grâce à un stage chez Renault, à la Direction des relations extérieures. Durant six mois, elle participe à des négociations entre l'Etat russe qui veut favoriser l'investissement étranger et Renault, qui ne veut pas payer de droits de douane pour les pièces qui arrivent à Moscou afin d'y être assemblées dans une usine. Un accord est signé. Son double diplôme en poche, Olga n'est pas du tout intéressée par un retour à Irkoutsk. Professionnellement parlant bien entendu. Elle a 23 ans et préfère la différence, l'inconnu, l'Afrique qui se présente avec l'offre de Russal, qui recherche un Directeur juridique pour une filiale en Guinée. Très vite, Olga comprend que les Droits français et guinéens sont apparentés. En Guinée, entre l'Océan et les cascades, la culture locale et la communauté étrangère qui forment un mini monde globalisé, elle va apprendre très vite et toucher à tout puisqu'elle est la seule juriste. Mais elle identifie aussi ses manques en Droit et en Affaires. Le Mastère de l'ESSEC en Droit des Affaires Internationales et Management semble idéal pour l'amélioration qu'elle attend. La possibilité de le faire en apprentissage est décisive pour ses finances mais surtout parce qu'elle restera en exercice en entreprise. Son futur maître d'apprentissage, chez Schlumberger, a la sagesse de patienter jusqu'à ce qu'elle se libère de sa fonction en Guinée. Il a la responsabilité d'une cinquantaine de pays en Europe, Afrique et région Caspienne ; elle fonctionne en anglais avec l'équipe juridique dans tous ces pays. La mobilité ? Mais « il n'y a pas plus mobile que moi » ! Après l'apprentissage ? Ce sera encore l'Energie et si possible chez Schlumberger, plutôt en Afrique ou sinon en Amérique du Sud ! Mesure t- on vraiment l'apport de ces nouveaux apprentis au système de l'apprentissage ? code pour embarquer la vidéo : >>> http://www.youtube.com/embed/G1D-oOghIJ0 <<< |