Mobilisation contre l'importation de déchets italiens en France!Un train de déchets nucléaires traversera Caen mardi 8 février à 10h Depuis 2007, l'Italie exporte ses déchets radioactifs en France. Dimanche 6 février, un train transportant un container de combustible usé italien hautement radioactif quittera le site de stockage d'Avogadro (Piémont) pour rejoindre le terminal ferroviaire de Valognes (Manche). En France, il traversera la Savoie, l'Ain, la Saône-et-Loire, la Côte-d'Or, l'Yonne, la Seine-et-Marne, l'Essone, le Val-de-Marne, les Yvelines, l'Eure, le Calvados et la Manche. En région parisienne, il empruntera les voies du RER. Ces déchets seront ensuite acheminés par la route à l'usine AREVA de La Hague pour y être - selon le terme employé par AREVA - "traités", puis repartiront à une date indéterminée en Italie, où aucune solution n'existe pour les accueillir. Non seulement le traitement à l'usine de La Hague ne diminue pas la radioactivité des déchets mais il augmente leur volume. Ainsi ce transport de déchets très radioactifs est insensé : il expose les populations sans autre motif que de faire tourner l'usine d'Areva à La Hague. Le gouvernement italien souhaite relancer le nucléaire, contre la volonté de la majorité de la population qui a décidé la sortie du nucléaire par référendum en 1987, les autorités italiennes envoient ces déchets extrêmement radioactifs loin de leur territoire, espérant ainsi retarder et masquer la problématique de l'impossible gestion des déchets nucléaires Mobilisons nous pour dénoncer le trafic de déchets nucléaires ! Rassemblement à 9h devant la gare Le 1er juillet 2008 au Molay-Littry, les militant-e-s du Ganva s'étaient déjà mobilisé-e-s en bloquant un convoi en provenance d'Italie. Ils ont été condamné-e-s au pénal à 2500 euros d'amende chacun-e (dont 2000 avec sursis). Au civil, la SNCF a été déboutée de sa demande de 7700€ de dommages et intérêts. Plus récemment les 7 militant-e-s ayant participé au blocage du train de déchets nucléaires le 5 novembre dernier ont été reconnu-e-s coupables des chefs d'inculpations d'entrave à la circulation et de préjudice d'image. La procédure en nullité requise par la défense a été rejetée, les militant-e-s ont donc été condamné-e-s à un mois d'emprisonnement avec sursis et 1000€ d'amende. Au civil, les militant-e-s sont condamné-e-s à verser 1€ de dommages et intérêts à Areva et 20 500€ à la SNCF. 1000€ de frais de justice ont été accordés aux deux parties civiles. Les peines prononcées par le tribunal sont totalement disproportionnées et témoignent de la volonté de l'état de réprimer sévèrement les militant-e-s nonviolent-e-s du Ganva. Elles s'inscrivent dans la continuité des violences policières infligées aux cinq militant-e-s lors de leur désentravement, trois d'entre eux avaient été grièvement blessés aux mains et garderont des séquelles à vie. Nous avons aussitôt fait appel de cette décision. La répression, qu'elle soit policière ou judiciaire, renforce notre détermination à nous opposer fermement à cette société nucléaire qui a toujours été imposée par la force. code pour embarquer la vidéo : >>> http://www.youtube.com/embed/VUEU3anl0fM <<< |