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Mel Watni ( What Happened to my Country? ) par Fatima Belhadj





film | Algérie
date de création : 2007
durée : 100'
type : fiction

Site web : http://www.melwatni.com
Avec : salah aougrout.chafia boudraa.amel himer louisa tinhinan.
Scénario par : fatima belhadj
Réalisé par : fatima belhadj
Produit par : louna vision
Récompenses : prix de la mellieur interpretation a toutes les comediennes du film lors du panorama du cinema algerien a alger 2008
Grandes lignes de l'intrigue : mel watni raconte une Algérie prise en otage entre les difficultés sociales qui déchirent ses familles et une démence meurtrière qui ébranle ses fondements.
film de Fatma Belhadj, écrit et réalisé par elle, dont les rôles principaux sont tenus par salah aougrout et Chafia Boudraâ, met en évidence le personnage d'El-Batoul qu'on a surnommé «Mère Courage». C'est le courage d'une femme qui se bat contre toutes les inimitiés, les dures conditions de la vie, au cours de périodes souvent dramatiques qu'a traversées notre pays. C'est Aïni dans L'Incendie de Mohammed Dib, et La Grande Maison, mais c'est aussi El-Batoul, cette mère de famille qui se trouve jetée en plein dans la «bagarre» pour la survie, contre la misère, après le décès de son époux, et qui affronte non

seulement les dures responsabilités inhérentes à la gestion de sa famille, mais aussi en lui assurant un moyen de subsistance, la fabrication du pain maison pour le revendre sur la place du marché, se retrouve seule femme dans un monde masculin, un monde fait par les hommes et pour les hommes. Mais aussi un monde où sévit une violence de tous les instants et en tous lieux, omniprésente dans les rapports aux autres, à l'intérieur de la famille, intra «cellulaire» mais aussi entre voisins, une violence accumulée, en couches superposées, sous forme de strates de plusieurs niveaux. La violence montrée du doigt est une violence qui révolte, qui interpelle, qui questionne. C'est aussi la question que le film pose : Mel Watni ?. Une question qu'on formule, comme par réflexe quand on ne comprend pas un comportement et, justement, c'est tout ce comportement empreint de violence qui est devenu incompréhensible. Violence dans le geste, dans la parole, dans «le dire» et dans «le faire». Comme une question en génère d'autres, il y en a qui fusent à l'esprit comme par un effet de stimulus : «Pourquoi sommes-nous devenus ainsi ?» «Qu'est-ce qui nous a rendu ainsi ?» «Quel gène nous aurait-on inoculé ?» C'est tout cette violence qui transparaît au-delà des images du film, au détour de tous les discours et autres comportements de chacun des personnages. La cellule est atteinte de folie. A propos de folie, le film écrit une autre, celle que symbolise le talentueux Salah Aougrout, qui dans ce rôle fait preuve d'une folie pleine de sagesse. Salah est quelque peu le fou de «Chronique des années de braise», rôle incarné par Lakhdar Amina, lui-même tout comme Batoul est à Mel Watnice qu'est Aïni à la Grande Maison. Similitude ? Résurgence d'une intertextualité ? Le film de Fatma Belhadj pourrait aussi signifier Mel Watni avec le sens de «Mon pays a vacillé» et s'inscrit aussi dans le creux d'une vague qu'a traversé l'Algérie, une période marquée par une baisse des cours du pétrole, une économie en panne, et un contexte qui ne manque pas de dangerosité avec tout ce que le peuple a enduré durant la décennie noire. Selon le manager de la maison de production Louna Vision (de Lounès Belkacemi), M. Belkacemi El Badji, le film produit n'est pas un film sur le terrorisme même si certaines scènes évoquent ce contexte-là, «il ne s'agit pas d'un film construit principalement sur le terrorisme, dit-il, c'est un film qui ne cherche pas à nourrir une intention de vengeance, mais seulement que chacun retienne la leçon pour que nous n'ayons plus à vivre ce que nous avons vécu, que ce qui s'est passé ne se répète plus, que la douleur ressentie par tous soit une douleur salvatrice, qui nous prémunira d'autres déboires, d'autres souffrances ». Mel Watni peut représenter aussi cette richesse qui ne se négocie pas et que chaque Algérien porte en lui, à savoir l'amour de l'Algérie.

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