Lock-out au Journal de MontréalLa direction du Journal de Montréal a décrété un lock-out le 25 janvier 2009, touchant 250 employés de la rédaction. Les demandes du côté patronal: - avoir la capacité d'abolir environ 80 postes en accordant à la sous-traitance le secteur des petites annonces et celui du bureau (comptabilité, service de la maquette, graphisme, documentation et recherche), remplaçant ainsi des emplois avec de bonnes conditions de travail par des emplois non-syndiqués et moins bien payés ; - pouvoir utiliser tout le contenu généré par les entreprises de Quebecor Media dans le Journal, et vice-versa, en éliminant les dispositions qui assurent les règles de déontologie ; - se réserver le droit d'implanter un site Internet, de le moduler et de le modifier à sa guise, sans égard au code de déontologie ni aux droits d'auteur ; - retirer la clause de statu quo ante, ce qui aura pour effet de bâillonner les journalistes devant travailler sous la menace d'une suspension immédiate à la moindre critique sur les conditions d'exercice de leur travail ; - assouplir les pare-feux entre la publicité et la rédaction, portant atteinte à la crédibilité de l'information diffusée ; - abolir 15 postes à la rédaction ; - accroître de 25 % la semaine de travail, sans compensation; - accroître la semaine de travail de quatre à cinq jours, pour tous les nouveaux qui seront embauchés à la rédaction et pour les employé-es du groupe bureau ; - abolir les définitions de tâches avec la possibilité de les changer et de fixer une nouvelle rémunération sans préavis pour toutes les fonctions __________________ Visite www.ruefrontenac.com code pour embarquer la vidéo : >>> http://www.youtube.com/embed/qIOB5uC76Wg <<< |