Fan Zhou - L'apprentie qui venait du pays du classement de SHANGHAÏDécouvrez la suite de l'interview vidéo sur : http://essec.mediagong.tv/Fan_Zhou/ Fan Zhou, Apprentie ESSEC MBA chez CEGELEC Chapitre 1 - Une scolarité chinoise Chapitre 2 - Un changement fondamental Chapitre 3 - PÉKIN - GENÈVE - ESSEC Chapitre 4 - La décision de l'apprentissage Chapitre 5 - La vie en alternance Chapitre 6 - Le classement de Shanghaï -------------------------------------------------------------------------------- La globalisation est en marche, l'histoire de Fan Zhou en témoigne. Il y a 13 ans, la Direction française de la Population et de la Migration tentait, par une circulaire, d'interdire l'accès de l'apprentissage aux ressortissants européens. Il y a 5 ans, Valentin Buruiana, ressortissant moldave et élève de l'ESSEC, devait solliciter l'intervention de Jean-Louis Borloo pour pouvoir signer son contrat d'apprentissage. Il y a deux ans, tout s'est soudain débloqué pour le dossier jusque là classé sans suite de Fan Zhou. Cette date est une chance pour Fan Zhou (qui avait lu l'histoire de Valentin sur ce site), pour les relations franco-chinoises, pour les échanges entre toutes les cultures du monde. Fan Zhou vient de Mandchourie, d'une région du monde située entre la Corée du Nord et la Russie. Comme tous les élèves chinois, elle a préparé un concours national qui commande l'entrée à l'Université. Meilleures sont leurs notes à ce concours, plus prestigieuses sont les Universités auxquelles ils ont accès. Au passage, Fan Zhou mentionne deux éléments très importants de la culture chinoise : la pression parentale sur ces enfants uniques, un goût immodéré pour la compétition. L'Université chinoise s'ouvre progressivement à ses enfants, pour l'heure c'est encore un système restreint. Fan Zhou a cru que contrairement au japonais, on parlait français ailleurs qu'en France. Elle en sourit aujourd'hui... Toujours est-il qu'elle a choisi un des meilleurs cursus chinois, à Pékin, pour connaître à fond la langue et la culture françaises. Ensuite, contrairement à l'élite chinoise qui se tourne facilement vers les Universités américaines, elle a décidé de partir pour Genève aider une entreprise européenne qui voulait s'implanter en Chine. Elle a alors ressenti combien c'est difficile et surprenant de partir de chez soi, elle a subi des modifications intérieures et extérieures à un âge où l'on forge ses valeurs ; elle est cependant restée assez lucide pour voir qu'elle n'était pas assez spécialisée. Elle a donc cherché une formation complémentaire et connu des soucis financiers. A l'ESSEC, elle a été accueillie et encouragée par Bruno Héraud. Elle a réussi le concours destiné aux candidats internationaux et rejoint ces nouveaux étudiants qui vont métisser le campus de l'ESSEC. Elle est entrée chez CEGELEC en apprentissage pour y assurer des missions diversifiées auprès du chef de service commercial. A un rythme exigeant, 2 jours / 3 jours ! Elle a parfaitement saisi que la force de l'apprentissage, de façon cohérente à son financement et à l'autonomie qu'il procure, c'est son efficacité pédagogique. Fine observatrice des questions d'éducation, Fan Zhou nous explique que le classement de Shanghai est surtout une sorte de modèle que se donnent les Chinois pour concurrencer à terme les Universités américaines qu'ils admirent. La place faite aux établissements français l'amène à objecter que le classement ignore la division française entre les grandes écoles et les Universités. Il ignore aussi que l'apprentissage à la française fait le bonheur de leur ressortissante qui va prendre appui sur son expérience pour travailler à l'avenir entre la Chine et la France. Gageons que l'apprentissage y aura aussi gagné une ambassadrice. code pour embarquer la vidéo : >>> http://www.youtube.com/embed/UsiD-MFNjpQ <<< |