Délocalisation des hommes....Une entreprise de textile de Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) a proposé à ses salariés licenciés de les reclasser au Brésil avec un salaire de 315 euros par mois ou en Turquie à 230 euros Assurant qu"'aucune possibilité de reclassement n'existe (...) en France", la société STAF, filiale du groupe italien Sinterama, a envoyé le 28 mars une lettre de licenciement à 7 de ses 34 employés employés en leur donnant une dizaine de jours pour accepter ou refuser son offre, selon le document dont l'AFP a obtenu copie. "On nous propose ça en sachant que de toute façon on ne peut pas se le permettre. Je suis marié, j'ai trois enfants, une maison et tout ce qui s'ensuit", a réagi Alain Leclercq, 38 ans, magasinier-carriste sur le site depuis 2003. Interrogé par l'AFP, le directeur des ressources humaines de Sinterama a dit "comprendre que la méthode puisse choquer". "Mais la loi française nous oblige à donner des chances de reclassement aux ouvriers. En ce moment, nous avons seulement des postes au Brésil et en Turquie. En Italie, nous avons aussi du chômage et ne pouvons pas offrir d'autres postes en Europe", a plaidé Renzo Raggio. Une fatalité ? Pourtant nous laissons l'accés libre total au marché européen de 350 millions de consommateurs a toute ces entreprises délocalisés... code pour embarquer la vidéo : >>> http://www.youtube.com/embed/IZuwQJ2cWtk <<< |