Conférence de Guillaume faye en Allemagne 4 sur 4Guillaume Faye, né le 7 novembre 1949, est un journaliste et écrivain français. Le Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne, également connu sous l'acronyme GRECE, est une « société de pensée à vocation intellectuelle » (ou « communauté de travail et de pensée[1] ») fondée en janvier 1968 par quarante militants[2] issus de la mouvance d'extrême droite européiste incarnée par des mouvements comme Europe-Action, -- revue et cercle animés par Dominique Venner et Jean Mabire --, la Fédération des étudiants nationalistes (FEN), le Mouvement national du progrès (MNP) ou le Rassemblement européen pour la liberté (REL)[3]. Après l'« été de la Nouvelle Droite » et l'écartement consécutif des grécistes du Figaro magazine, le GRECE entame petit à petit au cours des années 1980 un certain recentrage, Alain de Benoist affichant plus volontiers des thèses tiers-mondistes, antilibérales et antiaméricaines. Certains de ses membres se retrouvent autour de l'éphémère Magazine hebdo lancé en 1983 par Alain Lefebvre, directeur du groupe Media, ou de L'Histoire magazine. Plusieurs membres historiques du mouvement le quittent, comme Pierre Vial, qui rejoint le Front national, ou Guillaume Faye, qui poursuit une carrière dans la presse ou comme animateur sur la radio libre Skyrock avant de revenir en politique en 1998 pour défendre des thèses radicales qui se heurtent aux positions désormais plus consensuelles d'Alain de Benoist. De 1987 à 1991, Jacques Marlaud en assume la présidence, succédant au professeur Jean Varenne. Dans un droit de réponse à Jean Daniel (Le Nouvel Observateur, 17 mai 1990), il précise les différences (critique du judéo-christianisme, éthique païenne, européisme, régionalisme, etc.) qui rendent, selon lui, inacceptable l'assimilation de la « Nouvelle Droite », incarnée par le GRECE, à la droite nationaliste et catholique qu'il est convenu d'appeler extrême droite. Le GRECE axe la majeure partie de son travail sur une critique du libéralisme et du mondialisme. Certains de ses contributeurs manifestent également leur aversion pour le Front national, auquel sont reprochés sa tendance à la xénophobie et son libéral-conservatisme. Cette évolution conduit parfois certains à placer le GRECE à gauche, bien que cette association reste très critique à l'égard des thèses universalistes et du « mythe égalitaire » auxquels elle oppose une conception fondée sur l'« Ethno-différencialisme » . code pour embarquer la vidéo : >>> http://www.youtube.com/embed/zSruKszcN5c <<< |