chansons historiques de France 110 : la complainte de Mandrin vers 1733La complainte de Mandrin est une chanson populaire issue d'un opéra de Favart, lui même emprunté à Rameau. L'auteur des paroles de la chanson de Mandrin est resté anonyme. Ce chant a été composé en 1733 pour l'opéra Hyppolite et Aricie. Il a été ensuite repris anonymement en 1755 sous le titre que l'on connaît aujourd'hui. Le texte de la chanson a également été publié en postface du livre intitulé Précis de la vie de Louis Mandrin. Cette chanson est encore fréquemment apprise dans les écoles de la région rhône alpes. A la mort de Mandrin, cette chanson s'est largement répandue notamment par le biais des colporteurs. La version que nous connaissons aujourd'hui est un peu postérieure à sa composition puisqu'elle date du XIXe siècle. voir http://www.mandrin.org/la-complainte-de-mandrin.html interprétation : Marcel Nobla , Cabaret Montmartre, le Chat Noir Nous étions vingt ou trente Brigands dans une bande, Tous habillés de blanc A la mode des, vous m'entendez, Tous habillés de blanc A la mode des marchands. La première volerie Que je fis dans ma vie, C'est d'avoir goupillé La bourse d'un, vous m'entendez, C'est d'avoir goupillé La bourse d'un curé. J'entrai dedans sa chambre, Mon Dieu, qu'elle était grande, J'y trouvai mille écus, Je mis la main, vous m'entendez, J'y trouvai mille écus, Je mis la main dessus. J'entrai dedans une autre Mon Dieu, qu'elle était haute, De robes et de manteaux J'en chargeai trois, vous m'entendez, De robes et de manteaux J'en chargeai trois chariots. Je les portai pour vendre A la foire de Hollande J'les vendis bon marché Ils m'avaient rien, vous m'entendez, J'les vendis bon marché Ils m'avaient rien coûté. Ces messieurs de Grenoble Avec leurs longues robes Et leurs bonnets carrés M'eurent bientôt, vous m'entendez, Et leurs bonnets carrés M'eurent bientôt jugé. Ils m'ont jugé à pendre, Que c'est dur à entendre A pendre et étrangler Sur la place du, vous m'entendez, à pendre et étrangler Sur la place du marché. Monté sur la potence Je regardai la France Je vis mes compagnons A l'ombre d'un, vous m'entendez, Je vis mes compagnons A l'ombre d'un buisson. Compagnons de misère Allez dire à ma mère Qu'elle ne m'reverra plus J' suis un enfant, vous m'entendez, Qu'elle ne m'reverra plus J'suis un enfant perdu. code pour embarquer la vidéo : >>> http://www.youtube.com/embed/sQSo9kuntAQ <<< |