Béatrice Thiolat et Serge Lhoste - Choisir l'apprentissage en StratégieDécouvrez la suite de l'interview vidéo sur : http://essec.mediagong.tv/RolandBerger/ Béatrice Thiolat - HR Manager ROLAND BERGER Serge Lhoste - Project Manager ROLAND BERGER Chapitre 1 - Manager la croissance Chapitre 2 - Le parcours d'un ancien apprenti Chapitre 3 - Métier, compétences et apprentissage Chapitre 4 - Les dimensions "formation" Chapitre 5 - Organisation et encadrement Chapitre 6 - L'international -------------------------------------------------------------------------------- C'est avant tout une histoire de transmission de l'apprentissage. Après avoir obtenu son diplôme de SUPELEC, Serge Lhoste intégra l'ESSEC en 1996 afin d'y effectuer un parcours en apprentissage. Il voulait suivre des cours et découvrir les fonctions auxquelles ils permettent d'accéder, et dont il pressentait l'importance pour sa carrière, tout en fonctionnant comme apprenti consultant chez ARTHUR ANDERSEN. Ce premier ensemble de choix au sein de l'ESSEC en déclencha un second car, dès qu'il eut son diplôme en poche, Serge Lhoste décida de poser sa candidature chez ROLAND BERGER : il était satisfait de son expérience dans le Conseil, mais voulait travailler en relation avec les directions générales. Atteint du virus de l'entrepreneuriat, il tenta un temps sa chance avant de revenir chez ROLAND BERGER puisque décidément, comme le fait remarquer Laurent Bibard, rien n'est irréversible. A l'automne 2006, Serge Lhoste contribua au recrutement, chez ROLAND BERGER, de deux apprentis ESSEC qui étaient passés par les classes préparatoires. Ce projet, l'introduction de l'apprentissage dans un cabinet de stratégie, Serge Lhoste l'a porté avec la DRH du Groupe, Béatrice Thiolat, et tous deux ont accepté de partager les réflexions que ces recrutements récents leur inspirent. Pour eux, avant tout, ROLAND BERGER, c'est un style, une aventure humaine où il s'agit d'accompagner une croissance très significative, de bien intégrer les nouveaux consultants et de s'assurer de leurs perspectives. Au fil des échanges, tous deux réalisent que, finalement, ce qu'ils font n'est pas si éloigné de ce que fait l'ESSEC : l'enjeu, c'est bien le développement des talents. L'apprentissage, un moyen d'y arriver ensemble. Là encore, une spécialisation de l'apprenti, à travers son choix de cours, est jugée prématurée. Bien entendu, que les apprentis ROLAND BERGER suivent des cours de stratégie à l'ESSEC, personne ne va s'y opposer. Puisqu'il s'agit des fondamentaux du métier. Par contre, qu'ils acquièrent des connaissances sur les dimensions opérationnelles de l'entreprise (logistique...), voilà qui leur est chaudement recommandé. Sur le terrain, ce sera la même chose. De tous les centres de compétences qu'ouvre ROLAND BERGER, dans l'Aéronautique, l'Automobile, les Télécoms, les Médias...il n'y en aura pas un auquel ils seront affectés. Non, ils vont aller de projet en projet, dans des centres de compétences différents. L'idée étant de construire une valeur ajoutée grâce à la largeur de l'expérience acquise durant ce début de carrière : être exposés à plusieurs centres de compétences, éprouver le mode projet, apprendre à communiquer et à animer des réunions, se doter de méthodes de travail, de façons d'aller chercher des données et de les utiliser... Et surtout, il faudra être performants après s'être intégrés dans les équipes. Dans le cadre d'évaluation permanente des cabinets de Conseil, Serge Lhoste et Béatrice Thiolat seront attentifs à confronter leur système à celui de l'ESSEC. Ils attendent beaucoup des rencontres avec les professeurs tuteurs car, l'apprentissage, ils veulent le pérenniser. Et si les apprentis sont heureux, ils aimeraient bien les recruter. code pour embarquer la vidéo : >>> http://www.youtube.com/embed/PJBCEvMqL40 <<< |