ALGERIE - la Propagande Médiatique - Kaddafi n'a pas attaqué son peupleKaddafi n'a pas attaqué son peuple confirmée par des caméras de surveillance par satellite russe Analyste Italien Carlo Santulli : Libye : l'heure d'un bilan critique L'État libyen a été bombardé puis envahi sur le fondement de trois résolutions successives : la première adoptée par les États du Golfe (Qatar le premier), la deuxième par la Ligue arabe (grâce à la majorité détenue par les États du Golfe, et contre la volonté des États arabes africains, l'Egypte, la Tunisie et la Libye n'ayant pas été en situation de voter sur une résolution rejetée par l'Algérie, et l'Union africaine s'étant opposée à l'opération), la troisième, de justesse, par le Conseil de sécurité des Nations Unies (Chine, Russie, Allemagne, Brésil et Inde -- soit les représentants de 3 milliards de personnes, contre un demi-milliard pour la « majorité » -- n'ayant pas voté en faveur du texte). Le motif allégué de ces décisions est le « constat » que Kadhafi aurait décidé de réprimer des manifestations pacifiques en les bombardant (10 000 morts, dont 3 000 à Tripoli), et qu'il aurait eu recours, pour ce faire, à des mercenaires. La télévision du Qatar, Al Jazeera, a lancé cette « rumeur », reprise en boucle par les médias du monde entier. Les expatriés européens présents en Libye, pourtant, n'avaient pas entendu les bombardements de civils. Les satellites russes n'ont pas perçu les avions sur les villes. Les enquêtes d'Amnesty et d'autres organisations indépendantes ont depuis confirmé, sans contredit, que ces bombardements n'ont jamais eu lieu. S'agissant des « mercenaires » de Kadhafi, on sait aujourd'hui qu'il s'agissait simplement de libyens de couleur (il y en a des milliers), et on a vu avec horreur que les « rebelles » (les « manifestants pacifiques » ?) ont massacré tous les « noirs » qui sont passés à portée de leurs kalachnikovs. Les russes confirment également que Kadhafi avait des armes (ils les lui ont vendues) permettant effectivement d'écraser la « révolte » ; il a choisi de ne pas les utiliser. Après plus de 40 ans de pouvoir, il ne présentait aucune menace humanitaire pour son « propre peuple » (« its own people », suivant la formule choisie par la propagande de guerre) en général, et à Benghazi en particulier. Fondé sur un mensonge, le bombardement de la Libye n'était pas destiné à sauver des vies. Il en a éteint par milliers. code pour embarquer la vidéo : >>> http://www.youtube.com/embed/ExT5YFxCNHo <<< |