Torture pendant la guerre d'Algérie / témoignage des victimesTémoignages, 40 ans après la fin de la guerre entre la France et l'Algérie, de personnes torturées par l'armée française. Interview de Louisette IGHILAHRIZ et Abdelkader AMANE, anciens membres du FLN, arrêtés et torturés. Commentaire sur des images d'illustration. L'armée française a systématiquement pratiqué l'assassinat et la torture sur ses adversaires. Un débat public à ce sujet est en cours en France depuis des mois. En novembre dernier, deux hauts responsables militaires français à la retraite ont révélé au quotidien Le Monde qu'ils avaient, torturé, maltraité et assassiné des membres du FLN (Front de libération nationale), le mouvement de libération algérien de l'époque, entre 1954 et 1962 lors de la guerre d'Algérie. Le général Jacques Massu, 92 ans, qui était en 1957 le chef des tristement célèbres "paras" (10e division de parachutistes) et son bras droit le général Paul Aussaresses, 82 ans, chargé des services de renseignement à Alger, ont confirmé que plus de 3 000 prisonniers qui avaient à l'époque été portés "disparus", avaient en réalité été exécutés. Aussaresses a reconnu la réalité, en 1957, de la torture et des exécutions sommaires dans les pratiques de la politique de guerre française. Il s'est vanté d'avoir employé des moyens qui sortaient des normes établies par les lois de la guerre ainsi que d'avoir ordonné à ses subordonnés de tuer. Il reconnait avoir lui-même procédé à 24 exécutions sommaires de membres du FLN. Et il ajouta " ne pas avoir à se repentir ". Le débat sur la torture fut relancé par la publication dans Le Monde du témoignage d'une ancienne victime de la torture: Louisetta Ighil Ahgiz, une jeune militante de 20 ans à l'époque, qui était tombée en septembre 1957 entre les mains des tortionnaires, et qui souffre aujourd'hui encore, à l'âge de 64 ans, des séquelles physiques et psychiques de la torture. Elle avait été capturée après être tombée avec son commando FLN dans une embuscade du général Massu. Elle avait été emmenée, grièvement blessée, à son quartier général. Là, elle fut sévèrement torturée, sans relâche, trois mois durant. Louisette précisa comment Massu ou bien le général Bigeard, quand ils venaient la voir, l'insultaient et l'humiliaient avant de donner l'ordre par gestes de la torturer. "C'est comme s'il existait un code muet établi" ajouta-t-elle. Elle ne doit sa survie qu'à un médecin militaire qui la découvrit fin décembre 1957. Il la fit transporter dans un hôpital où elle échappa à ses tortionnaires. C'est cet homme qu'elle voulait retrouver au moyen de son récit dans Le Monde pour pouvoir lui dire merci. Le récit de Louisetta Ighil Ahgiz fut à l'origine d'un flot de courriers de lecteurs et d'articles dans de nombreux médias français. Un autre ancien combattant du FLN, Noui M'Hidi Abdelkader, qui avait été lui-même arrêté à Paris en 1958 et incarcéré et torturé à Versailles, confirme par exemple que la torture avait également été pratiquée dans la capitale. Il est convaincu que les archives, qui n'ont toujours pas été ouvertes, recèlent les déclarations de milliers de victimes de la torture. Amazigh Berber Algerien Algerienne Musique Sahara Arabe Islam Musulman Allah El Watan Pays Liberte Francophone Guerre Histoire Adrar Chlef Laghouat Oum-El-Bouaghi Batna Bejaia Biskra Bechar Blida Bouira Tamanrasset Tebessa Tlemcen Tiaret Tizi-Ouzou Alger Djelfa Jijel Setif Saida Skikda Sidi-Bel-Abbes Annaba Guelma Constantine Medea Mostaganem M'Sila Mascara Ouargla El-Bayadh Illizi Bordj-Bou-Arreridj Boumerdes El-Taref Tindouf Tissemsilt El-Oued Khenchela Souk-Ahras Tipaza Mila Ain-Defla Ain-Temouchent Ghardaia Histoire Archive Memoire Hier Aujourd'huis Passé Présent News Informaion Journal Press 1november 1954 20 aout 1955 56 11 dicembre 1961 19 mars 5 Juillet 1962 Indépendance Fin de Revolution Documentaire Journal Libre Accord d'Evian War code pour embarquer la vidéo : >>> http://www.youtube.com/embed/-_cS3a3ujeg <<< |