Série: Qu'est-ce que l'Islam (première conférence) ...Apprendre la religion de la vérité (l'Islam) ici: (Français) http://www.islamhouse.com/s/10283 Don à la population: (Algérie Andorre Belgique Bénin Burundi Burkina Faso Canada Quebec Cameroun Comores Côte d'Ivoire Djibouti France Gabon Guinée Guinée équatoriale Haïti Liban Luxembourg Madagascar Mali Maroc Maurice Mauritanie Monaco Niger République démocratique du Congo République du Congo République centrafricaine Rwanda Sénégal Seychelles Suisse Tchad Togo Vanuatu) La Loi musulmane est juste et elle prône le summum de la justice ; tout ce qu'elle interdit est nuisible à l'homme. Elle ne néglige aucune forme de droit et englobe à la fois les droits du Seigneur, de la créature et des hommes en général. Depuis plus de quatorze siècles, elle tient compte des droits de l'homme, au cours de sa vie et après sa mort. Elle prend en considération les droits des parents, des enfants, des époux, des voisins, des amis, des riches, des pauvres, et des musulmans en général. Elle prend en compte également les droits des non-musulmans en les conviant à l'Islam et pour les sortir des ténèbres vers la lumière. Il faut notamment avoir un bon comportement envers eux. Elle expose en détail tous les droits de l'héritage et tient compte également des droits de l'animal. À notre époque certes, certains revendiquent avec force les droits de l'homme comme si le sujet était nouveau. Ils se donnent la mission de les défendre, mais ils le font selon leurs propres impulsions en fixant et en abrogeant les lois à leur guise. Ils défendent les droits qu'ils ont envie de défendre. Ce comportement est caractéristique de l'attitude du plus fort envers le plus faible, du puissant envers le dominé. Or, ces droits humains qu'ils codifient sont déficients contrairement à la Législation parfaite et permanente qui émane du Seigneur de l'univers. La concertation (Shûra) est établie par les textes scripturaires de l'Islam qui s'incarnent dans le Coran, la Sunna (Tradition prophétique) et l'usage des compagnons et des anciens en général. Allah révèle à ce sujet : ?Et consulte-les à propos des affaires?, ?Ils fondent leur décision sur la concertation?. Les légistes divergent sur la question de savoir si la concertation du Messager d'Allah (?) avec les compagnons fut d'ordre impératif ou simplement indicatif. Ibn Kathîr ne se prononce pas sur le sujet dans son Tafsîr (exégèse), mais ibn Hajar estime dans Fath el Bârî qu'il lui fut recommandé de consulter ses compagnons sur des points où il n'a reçu aucune révélation, mais qu'il n'était pas obligé de se soumettre à leurs avis. Cela concernait le plus souvent le domaine de la guerre. La concertation se situe avant la prise de décision comme l'indique la suite du premier verset précédemment cité : ?Mais lorsque tu te décides, alors remets-t'en à Allah?. Le chef d'Etat concerte uniquement les responsables soit de l'autorité religieuse soit de l'autorité politique sur des points, comme nous le rappelons, où il n'existe aucun texte. Il n'y a donc aucune comparaison à faire avec le système démocratique que malheureusement bon nombre de musulmans importent d'ailleurs. Celui-ci fonctionne sur l'élection par le peuple d'une chambre des députés qui détiennent la prérogative de légiférer des lois non inspirées de la religion. Par ailleurs, les lois établies par la chambre des députés ont une valeur impérative non indicative. Il y a deux façons d'élire le souverain dans l'Islam : soit les responsables de l'autorité s'accordent de façon unanime sur le choix du khalife comme ce fut le cas pour Abû Bakr et 'Ali soit le Khalife en place désigne son successeur comme l'a fait Abû Bakr pour 'Umar. Quant à 'Uthmân, il fut élu sur la décision de six têtes pensantes de l'Etat que 'Umar avait désigné. Or, si quelqu'un prend le pouvoir par la force, il devient le chef d'Etat incontestable des musulmans. Une fois le pouvoir en place, il est donc illégitime de se rebeller contre lui. Par contre, dans le système démocratique, le pouvoir s'obtient par la constitution d'un parti politique en faveur duquel les citoyens votent. Après le partage du scrutin, le candidat ayant le plus de voix est désigné président. Or, ce procédé est contraire à l'Islam pour plusieurs raisons : 1- Le système de vote aboutit à la division de la société en partis, alors que l'Islam prône l'unité et bannit la divergence. 2- Dans un système soi-disant démocratique, le pouvoir législatif est aux mains d'une partie du peuple alors que dans l'Islam il appartient exclusivement au Tout-Puissant. il est néanmoins possible d'établir certains codes en vue d'organiser la vie en société dans la mesure où ils ne s'opposent ni au Coran ni à la Sunna. code pour embarquer la vidéo : >>> http://www.youtube.com/embed/F44AuDiKZcU <<< |