Roselyne Bachelot (text only)Le 8 mars 2010, Roselyne Bachelot a annoncé l'augmentation de 50% de rémunération versés aux établissements pratiquant des IVG soit 625 euros au lieu de 383 euros, coût "d'une IVG classique, sous anesthésie générale à l'hôpital". Bachelot a affirmé que "des discussions étaient en cours pour le remboursement prochain des patchs et des anneaux contraceptifs". Bachelot a "confirmé la mise en place d'une consultation gratuite auprès des médecins généralistes " Une campagne d'information sur la contraception à destination des jeunes est en cours pour l'outre-mer. Caroline Roux dénonce une "vision trop idéologique du sujet de l'avortement" chez Bachelot qui paraît largement influencée par des organisations au militantisme dépassé. Elle rappelle que "ce dont les femmes ont besoin, c'est qu'on les aide à concilier leur aspiration à la maternité avec les exigences d'une vie personnelle et professionnelle, ce n'est pas qu'on revalorise un acte qui laisse des traces psychologiques difficiles à vivre". le 11 mars 2011, Jean-Pierre Denis dit qu'on ne trouve pas d'activités, en ces temps de disette budgétaire, qui soient à ce point revalorisées que l'effort considérable de Bachelot pour revaloriser la pratique de l'ivg et faciliter l'accès à l'IVG. Il est faux de dire qu'en France il devient difficile d'avorter. Pourquoi? 200 000 ivg et le nombre ne diminue pas! Mais Bachelot assure que "d'importants progrès peuvent encore être accomplis". Or, "que faire de plus ? a-t-on ingénument envie de lui demander : 250 000 ? 300 000 ? On a évolué vers un eugénisme qui élimine la quasi-totalité des trisomiques. Jean-Pierre Denis se demande pourquoi "l'effort considérable" voulu par Bachelot ne porte pas plutôt sur la prévention. Il regrette "qu'aucune proposition ne soit esquissée pour informer et aider les nombreuses femmes dont la grossesse n'est pas désirée, mais qui ne souhaitent pas nécessairement avorter". Plutôt que dans le choix d'une "surenchère éliminatoire", la réponse relève plus "de mesures d'accompagnement social qui permettraient, pour le coup, de promouvoir vraiment la fameuse 'liberté de choix' ". 61% des femmes considèrent qu'il y a trop d'avortements 83% des femmes estiment que l'IVG implique des "conséquences psychologiques difficiles à vivre" et souhaiteraient un détail des aides aux femmes enceintes dans le livret officiel d'information sur l'IVG. Jean-Pierre Denis constate que ces préoccupations légitimes ne trouvent aucun écho dans le discours de Roselyne Bachelot. code pour embarquer la vidéo : >>> http://www.youtube.com/embed/vdAkh-s8nCQ <<< |