Qui sommes nousEnfant, rêviez-vous d'être médecin ? J'ai eu des petits soucis de santé lorsque j'étais jeune et j'étais fasciné par notre médecin de famille. Il trouvait toujours une solution pour me guérir. En revanche, je ne comprenais pas pourquoi la médecine ne pouvait pas tout soulager, notamment pour les paralysés. Cela me contrariait beaucoup. En grandissant, j'étais de plus en plus intrigué par le corps humain, et le désir de faire de la médecine. Après un bac scientifique, vous entrez à la faculté de médecine à Sfax. Comment votre premier stage s'est-il déroulé ? J'ai intégré le service de chirurgie viscérale de l'hôpital Habib Bourguiba. Un jour, un interne est venu me chercher en me disant que tu va m'aider pour une intervention. Quand je suis entré dans le bloc opératoire, j'appréhendais beaucoup, par peur de mal faire. J'ai tenu des écarteurs pendant deux heures. Je n'ai eu aucune remarque désobligeante. Je suis sorti en me disant que j'avais réussi un exploit physique et psychologique. J'ai réalisé ce jour-là que la chirurgie était faite pour moi : un problème, une opération, un résultat. Vous vous orientez donc, pour l'internat, vers la chirurgie... Je fais des petites interventions dans le bloc opératoire, toujours avec le concours d'une équipe médicale. J'apprends à tenir les instruments, à me servir des ciseaux, à disséquer,... à avoir une parfaite maîtrise de mes gestes. J'ai une soif d'opérer. Puis vous obtenez un poste à l'hôpital Charles Nicolle de Tunis ... J'intègre l'unité de chirurgie générale « beau séjour ». Je me souviens de mon premier jour : je devais opérer une femme qui avait subi une hernie crurale étranglée avec nécrose intestinale. Tout s'est bien passé. Vous enchaînez avec un autre clinicat à l'Hôpital Militaire de Gabes... J'y ai exercé en tant que chirurgien. J'opérais des malades victimes de brûlures, de plaies par balles, d'accidents de voiture ou de pathologies ordinaires... Quant vous avez ouvert votre cabinet ? Après douze ans d'études, j'ai ouvert mon cabinet de chirurgie générale en 1997, j'intégrais la clinique Erriadh où j'ai occupé le poste de chirurgien, directeur médical puis directeur général. Mes interventions étaient programmées, mais il peut y avoir des urgences. La majorité opérations étaient longues et peuvent durer jusqu'à 6 heures. Quand un patient à haut risque vital quitte l'hôpital sans aucun problème, c'est une belle récompense ! Et pour votre deuxième expérience ... En 2005, j'intégrais la clinique Najda, en tant que chirurgien et Directeur générale. J'avais élargie mes indications endoscopiques à plusieurs organes et pathologies (Appendice, Vésicule biliaire, voie biliaire principale, Estomac, colon, rate, organes génitaux, Hernie et éventration, obésité) et ceci par l'apport de nouveaux instruments et machines (Ligashure, Ultraciseur, Cavitron,...) et la participation à plusieurs workshops et manifestations de chirurgie endoscopiques nationale et internationale. Aujourd'hui, Quelles sont vos nouvelles ? A coté de ma passion qui est ma chirurgie digestive laparoscopique, je me suis initié depuis juin 2010 dans traitement laser des maladies proctologiques essentiellement les hémorroïdes dans ses différents stades. La technique adoptée est la HLP (Hémorroidoplasite laser). Quels conseils donneriez-vous à des jeunes intéressés par ce métier ? De nombreux jeunes envisagent de s'orienter vers cette profession. D'ailleurs, c'est impressionnant de voir des stagiaires tout à fait à l'aise en bloc opératoire, cela fait partie de leur quotidien. Ceux qui sont intéressés doivent se renseigner sur le cursus, qui est long, difficile et semé d'embûches. Et mieux vaut savoir que ce métier exige beaucoup de concentration, un sang-froid et une grande résistance nerveuse. Et le chirurgien doit avoir de bonnes qualités relationnelles et doit savoir se montrer rassurant. http://drouali.blogspot.com/ code pour embarquer la vidéo : >>> http://www.youtube.com/embed/9Wn7mN5Bpsw <<< |