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Tag : le dirham marocain
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Musique arabe Sili yal ansar, Cheb Jilani





"Habibe ya nour el ain", Amr Diab.
Il y a son clip dans mes favoris.

Il y a 30 ans, personne n'aurait parié 1 dinar algérien ou 1 dirham marocain, voire 1 livre égyptienne, sur des musiques maghrébo-orientales condamnées à tournée en rond dans la communauté, tapies au fond de nombreux cafés tenus majoritairement par des Kabyles.
Dans ces lieux de vie underground, connus des seuls immigrés nord-africains, des chanteurs à orchestration minimaliste, faute d'espace, à l'image d'1 Dahmane El Harrachi ou d'une Cheikha Rimiti, faisaient pleurer dans leur bière (ou rigoler dans leur Ricard) des travailleurs célibataires endimanchés venu là humer, la mine nostalgique, l'air du pays natal.

En janvier 1986, presque par effraction, à travers un festival à Bobigny (93: Seine-Saint-Denis, Région parisienne : Ile-De-France, en France), le raï entrait dans "le paysage musical français".
Il servira de détonateur, après l'ouverture de quelques portes, auparavent (année 70), par des artistes Kabyles comme Idir, Lounès Matoub, Aït-Menguellet ou Takfarinas. Décomplexés, des beurs, à l'enseigne de Faudel ou du groupe Swat El Atlas, se sont mis à s'attacher à la musique "ringarde" des parents, n'hésitant pas à piocher dans leur collection pour réécouter Faïrouz ou Warda. Des jeunes loups des consoles et des platines, ainsi que des chanteurs et des chanteuses, auréolés d'une double culture, Algériens comme Khaled, Mami, Fadéla et Sahraoui, Zahouania, Iness Mêzel ou Hasni, Libano-egyptiens comme Arm Diab, Nawal Al Zoughbi ou Tamer & Shereen, remettent au goût du jour un patrimoine qui ne demandait qu'à renaître.
D'autres donnent une dimension à des titres qui, autrement, étaient condamnés à demeurer dans les replis les plus profonds de la mémoire collective. Qu'aurait été "Ya Rayah" de Dahmane El Harrachi sans sa reprise par Rachid Taha ? Quel aurait été le destin, autre que communautaire, de "Ghir El Baroud" de Rimitti si l'Orchestre National de Barbès ne l'avait pas relifté sous l'intitulé "Alaoui" ?
Après le couscous (nourriture authentique berbère, rappelons-le), 1er plat préféré des Français, des musiques ont fini par suivre (enfin, presque) et retenir sur les pistes de danses Mondiales.
Aujourd'hui, la France et bien d'autres nations s'"éraïent", "chaâbient", "berbérisent", et se "jeelisent" ou s'agitent façon "new bled".

Ces musiques partagées sur YT, en illustrent opportunément l'esprit !

code pour embarquer la vidéo : >>>    http://www.youtube.com/embed/jkYqt88SMBU    <<<






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