Mohcine Belabbas répond à OuyahiaLe débat, la transparence sur les motifs de prise de décision et une liberté d'accès à l'information sont des préalables à tous progrès économique. Force est de constater que dans l'Algérie d'aujourd'hui aucun de ces trois points n'est respecté. Monsieur le premier ministre Vous prenez les années 90 comme base de comparaison dans votre évaluation de la situation économique et sociale du pays alors que d'aucuns sait que cette base est trompeuse à tous points de vue. Du point de vue de la croissance, l'Algérie était à son plus bas niveau historique depuis l'indépendance à la fin des années 90; la conjoncture extérieure des années 2000 avec une forte période de croissance mondiale entre 2002 et 2008, a été très favorable, les prix du Baril ont atteint leurs summums, les conditions pluviométriques ont été clémentes. Une rapide comparaison avec la performance d'autres pays émergents, notamment nos voisins marocains et Tunisiens, remet les pendules à l'heure : l'Algérie a été moins performante que ses concurrents (y compris en termes de croissance, d'attractivité d'investissements étrangers...etc.). Les pays Nord-Africains, la Tunisie et le Maroc, réalisent une meilleure croissance sans pour autant faire appel à des plans de relance quinquennaux et sectoriels, mais surtout sans s'appuyer sur le secteur de l'énergie, pilier principal de l'économie algérienne. Le Maroc, lui, réalise une croissance positive de plus de 5%, alors que la croissance de l'économie tunisienne dépasse les 4% ; En 2009, l'Algérie se classait à la 111ième position -- sur 180 pays - dans l'indice de perception de la corruption (IPC) établi par l'ONG Transparency International, la Tunisie 65e et le Maroc 89e ; En terme de business pour 2009 la banque mondiale http://rcd-parlement.net/lire_article.php?Aid=1006&titre=Intervention+de+... code pour embarquer la vidéo : >>> http://www.youtube.com/embed/lEEXLabCYd4 <<< |