La philosophieFilm documentaire de Frédéric Wiseman, USA, 1983. Il n'est nul besoin de montage pour que les images tournées par Frédéric Wiseman, en 1983, au magasin « Neiman Marcus » de Dallas, révèlent à un observateur, même moyennement attentif, toute l'atrocité d'une pareille sous-culture. Car tout ici se donne avec naïveté pour ce qu'il est et signifie clairement -- à commencer par la g... si tellement caractéristique du pauvre "stanley". Le réalisateur nous montre un monde à la fois lamentable de convention et de pure illusion: tout ensemble le manège des vendeurs en proie aux caprices des clients (essentiellement des clientes, en fait ), les fumeuses opérations dites "de marketing" et "de managing", la lamentable "fièvre" des préparatifs de Noël, le conditionnement méprisant des employés, l'immonde et si putassier entretien d'embauche, les ateliers de fabrication, les "fêtes" -- vraiment inouïes -- offertes au petit personnel et, cerise sur la carpe farcie, le cirque d'anniversaire du "fondateur", célébré, comme on dit, "à l'américaine" (mais que l'on qualifiera plus pertinemment de "manière typiquement judéo-wasp"). Du coup, une évidence s'impose au spectateur : quant aux incessantes vanités qui irriguent le monde dont témoignent les images de cet impitoyable document, sans doute faudra-t-il effectivement - enfin et VRAIMENT, cette fois - "quelque chose" comme le fameux bûcher pour en venir un jour définitivement à bout... NB : Le si pittoresque trop longiligne pseudo-mâle wasp, efficacement "capté" de profil dans toute sa splendeur de petite crevette trop rose, est assurément un vrai cas d'école, à bien analyser dans le travail -- indispensable aujourd'hui -- d'observation de la collaboration judéo-wasp contre le goy. Ce représentant des ablettes vindicatives et perpétuellement aux aguets, qui tuent leur mère et vendent leur père pour un strapontin auprès des bourriques à Mammon, peut même être légitimement qualifié ici de "magnifique". Du sujet, il est un modèle réellement très "spécial" -- pour user à notre tour, mais à bon escient, de l'adjectif dont les vendeurs j.u.i.f.s. abreuvent les abonnés à toutes leurs verroteries pour gogos. De sa trombine yankee 100% pur red-neck, jusqu'à ses tics nerveux incessants (les lunettes géantes qu'il remonte sans cesse d'un doigt sec et inélégant, la grimace-arrière de tout son faciès au moment de la prise d'une bouffée de cigarette, etc...), il est la caricature -- que l'on pouvait raisonnablement supposer impossible -- de ce qui est désormais, près de trente ans plus tard, l'archétype du chien de j.u.i.f. US. La complaisance nauséabonde avec laquelle il se hâte de précéder les manies de ses maîtres, de les flatter sous le couvert -- d'ailleurs très maladroit -- de minuscules et caressantes critiques, peut à elle seule constituer un chapitre de l'étude des formes et des positions de la servilité cultivées par ces sortes de laquais lorsqu'ils sont en approche de membres de la célèbre tribu. La voix -- on serait tenté d'écrire : la sonorité, tant elle paraît peu humaine et insupportable à une oreille normale -- , obligement nasillarde (un yankee...), conjugue sans surprise le saccadé, le criard et le coincé. Une confirmation de ces constats est fournie lorsque, entre les crépus-safranés habituels, paraît comme le reflet en miroir de l'ablette en question. Les mêmes grimaces, qui se retrouvent lors du rituel bourgeois dit "de la tasse à café", suffiraient à elles seules à entériner, par sa parfaite reproduction, l'exemplarité du modèle. Bien entendu, la hauteur et la noblesse de l'ensemble des propos ici tenus n'auront échappé à personne : il s'agit bien là d'échanges au plus haut niveau intellectuel et moral qui soit, au sujet d'impérissables vérités dont l'humanité entière fait son miel avec profit. Bref, le monde en devenir, l'essence même des choses, sont ici en question -- qui oserait en douter ? L'imperturbable sérieux du petit yite barbu qui, avec une splendide et si naturelle autorité, conduit ces échanges primordiaux, en garantit à lui seul toute la définitive importance. Ce Moïse de magasin n'annonce-t-il pas vers la fin : - Il va y a voir des changements, et l'avenir est incertain. Assurément, et qui aurait l'audace de le nier : nous sommes ici en pleine épopée métaphysique.... code pour embarquer la vidéo : >>> http://www.youtube.com/embed/ixNowe3dWNU <<< |