Hôtel Les Fleurs, Morzine | SkiHorizon VideoMaurice Baquet (26 mai 1911 à Villefranche-sur-Saône - 8 juillet 2005 à Noisy-le-Grand,) violoncelliste virtuose, acteur de théâtre et de cinéma français, chanteur d'operette et alpiniste émérite. Étonnant et éclectique parcours que celui de cet éternel souriant que fut Maurice Baquet. Natif du Beaujolais, il suivit les cours de violoncelle au conservatoire de musique de Lyon puis ceux de Paris où il remporta un premier prix. Ceci ne l'empêche pas d'échouer au concours d'entrée à l'orchestre de l'Opéra de Paris, ce qui le motiva à renoncer à une carrière classique. Il ne quitta pas pour autant son violoncelle. Bien au contraire, l'instrument l'accompagna tout au long de sa vie et l'on se souvient du clin d'œil que lui autorisa Joseph Losey le temps d'une courte mais émouvante séquence dans Monsieur Klein. Aux débuts des années 30, il côtoie Pierre et Jacques Prévert, Roger Blin et intègre le célèbre Groupe Octobre, un collectif de gauche. Il y installe son métier de comédien et s'adonne aux beaux textes, en particulier les poèmes d'Aragon et Paul Éluard. En 1935, il tourne son premier long métrage sous la direction de Marc Allégret : Les Beaux Jours. S'ensuit une filmographie de plus de 80 titres. Sa tête de gamin débrouillard et facétieux lui avait également valu le rôle de Bibi Fricotin, puis celui de Ribouldingue dans deux films de Marcel Aboulker. Présent dans l'opérette, il brille sur les planches dans : Andalousie de Francis Lopez. Il se produit également au cabaret, parfois accompagné aux claquettes par Jacqueline Figus son épouse. Il excella aussi dans le domaine sportif participant à des compétitions de ski et alpiniste hors pair (le 13 juillet 1956, il réalise avec Gaston Rébuffat la première ascension de la face sud-est de l'aiguille du Midi[1] à Chamonix, dont on peut voir des séquences dans Entre terre et ciel). Ami de Roger Frison-Roche on le retrouve au générique de Premier de cordée. En 1956 il coréalise avec Gaston Rébuffat et Georges Tairraz : Étoiles et tempête récompensé par un grand prix. En 1979 il nous offre un savoureux livre de souvenirs On dirait du veau. Il était également l'ami de Robert Doisneau qui l'avait abondamment photographié. En 1998 le théâtre le récompense d'un Molière d'honneur. enregistrement 1967 code pour embarquer la vidéo : >>> http://www.youtube.com/embed/yQYSUcAk7h0 <<< |