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Georges Bataille 03





Georges Bataille, né le 10 septembre 1897 à Billom (Puy-de-Dôme), mort le 8 juillet 1962 à Paris, est un écrivain français. Multiforme, son œuvre s'aventure à la fois dans les champs de la littérature, l'anthropologie, la philosophie, l'économie, lasociologie et l'histoire de l'art. Érotisme et transgression sont les deux termes les plus communément attachés à son nom. Attiré par les corridas, il fréquente les arènes de Madrid. Au cours de l'une de celle-ci, il assiste à la mort de Manuel Granero, le torero ayant d'abord été énucléé par les cornes du taureau qui s'acharna sur lui jusqu'à lui réduire le crâne en bouillie. Bataille en sort très marqué, n'oubliant jamais cette scène où s'étaient, pour lui, croisées mort et sexualité. De retour en France, il est nommé bibliothécaire stagiaire et commence sa carrière à la Bibliothèque nationale. Il découvre alors l'œuvre deFriedrich Nietzsche et ses théories sur la mort de Dieu et l'apparition au crépuscule de la civilisation occidentale. C'est en 1923 qu'il lit Freudet rencontre régulièrement Léon Chestov. Ensemble, ils vont traduire en français son livre l'« Idée de bien chez Tolstoï et Nietzsche ». Tout comme le philosophe allemand, le philosophe russe a une influence très profonde sur Bataille. Fasciné par le rituel de sacrifice humain, il s'amusait dans les cafés parisiens à montrer les photographies de ces sacrifices aux personnes venant s'attabler. Cette fascination l'amena à fonder Acéphale, une revue d'inspiration nietzschéenne mais aussi une société secrète visant à créer « la communauté de ceux qui n'ont pas de communauté ». L'Histoire de l'œil qu'il écrivit vers 1926, développa le thème de ce fantasme morbido-sexuel. Considérant la corrida comme un rituel et reliant la tauromachie à son appréhension personnelle de l'univers comme confrontation de forces, Bataille intellectualisa son aficion vers un mythe mithriaque qu'il développa dans son Soleil pourri. Il explique dans L'expérience intérieure : «J'entends par expérience intérieure ce que d'habitude on nomme expérience mystique : les états d'extase, de ravissement, au moins d'émotion méditée » et quand, en 1947, Méthode de méditation recherche une définition de l'opération souveraine, «la moins inexacte image » lui semble être «l'extase des saints ». Si pour lui le sacré reste à la fois fascinant et repoussant, c'est qu'il est l'espace où la violence peut et doit se déchaîner. Bataille était également un philosophe (bien qu'il ait renoncé à ce titre), mais pour beaucoup, comme Sartre, ses prétentions philosophiques se bornent à un mysticisme athée. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, influencé par Heidegger, Hegel, et Nietzsche, il écrit La Somme athéologique (le titre se réfère à la Somme théologique de Thomas d'Aquin) qui comporte ses travaux L'Expérience intérieure, Le Coupable et Sur Nietzsche. Bataille jeta ainsi les bases de son œuvre érotique, de son érotisme qui est une : «ouverture entre les ouvertures pour accéder tant soit peu au vide insaisissable de la mort », a commenté Michel Leiris. Pour le Divin, la seule attitude face à la mort reste la recherche d'une ultime volupté. C'est du moins les phrases qu'il met dans la bouche du moribond expliquant à son confesseur : «Renonce à l'idée d'un autre monde, il n'y en a pas, mais ne renonce pas au plaisir d'être heureux... Mon ami, la volupté fut toujours le plus cher de mes biens, le l'ai encensé toute ma vie, et j'ai voulu la terminer dans ses bras ». Bataille, qui toute sa vie s'était «dépensé jusqu'à toucher la mort à force de beuveries, de nuits blanches et de coucheries », il était tout à fait hostile à cet ultime type de libertinage. Pour lui la réduction de l'être humain à un corps source de plaisir physique refoulait, à l'instar du christianisme, la dimension spirituelle de l'érotisme. Lui qui avait perdu la foi, en 1920, après la lecture du Rire de Henri Bergson, lui qui avait écrit le Rire de Nietzsche, lui dont le rire fêlé passait pour sarcastique, face à la camarde il privilégia avec une ironie noire un dernier éclat de rire, ce rire, disait-il, qui précipite «l'agonie de Dieu dans la nuit noire », persuadé qu'il était que «dans le rire infini la forme divine fond comme du sucre dans l'eau ». Alors que le maître de Lacoste n'envisageait d'attendre sa fin que dans les délices du stupre, le conservateur de l'Inguimbertine se posait la question : «Qui pourrait supprimer la mort ? Je mets le feu au bois, les flammes du rire y pétillent ».

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