Dr. Oscar Kashala, Louise Ngandu, et les femmes congolaises violéesLa RDC est dans une situation chaotique, il faut nous mobiliser et agir pour changer le cours des évènements. Selon Madame Louise Ngandu DirPol de l'UREC le bilan de ce pouvoir est sombre. Mais la présidente fédérale de l'UREC a surtout profité de l'opportunité pour dresser le bilan de la RDC, à la veille de la célébration des 50 ans de son indépendance, lequel elle a qualifié de « très sombre et globalement négatif ». Le contraire aurait d'ailleurs été un mirage. Pour Louise Ngandu, le pays est sinistré, avec un désastre humain aujourd'hui catalogué comme la tragédie la plus grave qu'ait connue l'histoire de l'humanité. Le pouvoir n'exerce plus ses fonctions régaliennes, se distinguant plutôt par une gestion calamiteuse de l'état et pactisant avec les pays qui avaient agressé et occupé le Congo, a-t-elle estimé avant d'ajouter que leurs armées sont revenues sur le sol congolais avec armes, femmes et enfants. Une complaisance qui sous-entend que les nombreux forfaits commis devraient demeurer impunis, de l'avis de Mme Ngandu qui faisait ainsi allusion aux massacres sur la population congolaise, au viol des enfants, filles et femmes et à l'incendie des villages notamment Sur le plan économique, la représentante de l'UREC a épinglé l'absence de toute planification, qui a aggravé la criminalisation de l'économie, alors que la carence du système judiciaire a favorisé les détournement des fonds. Les salaires des militaires, même ceux qui sont au front, ceux des médecins, des enseignants et autres agents de l'Etat ne sont versés que sporadiquement et à un taux si misérable que l'amélioration des conditions de vie de la population, tant promise par Kinshasa n'est jamais réalisée, a-t-elle déclaré. Mais on retiendra surtout de cette journée politique un regain de vitalité de l'opposition, dans la perspective d'une plus grande visibilité à l'intérieur de la RDC, où l'opposition qui souffre d'une apparente léthargie, a longtemps abandonné le terrain politique aux partis au pouvoir. Oscar Kashala, président national de l'UREC, avait réussi à se hisser à la 4ème marche du podium au premier tour des présidentielles en 2006, de surcroît pour une personnalité alors fraîchement engagée en politique, derrière Joseph Kabila, Jean-Pierre Bemba et Antoine Gizenga et avant Nzanga Mobutu sur un total de 33 candidats en lice. Ce qui a boosté ses partisans dans leurs attentes et, surtout, rallié à sa cause les électeurs indécis ainsi que des vieux routiers de faible envergure en quête de repositionnement.- code pour embarquer la vidéo : >>> http://www.youtube.com/embed/9rI3cMRtE1I <<< |