Amir Khadir sur le budget BachandPoint de presse d'Amir Khadir, qui rappelle au ministre Bachand qu'il y a un $5 milliards à aller chercher ailleurs que dans les poches de la classe moyenne... Augmenter, également, les redevances minières et surtout réduire les crédits d'impôt indécents qu'on leur a accordés au cours des six dernières années, alors que les prélèvements de 23 milliards de dollars au cours des six dernières années n'ont laissé que très, très peu de retombées pour l'État. Et ensuite on pourrait également abolir la règle de 15 ans sur les médicaments d'origine, puisque l'entente conclue entre le gouvernement ontarien et les producteurs de médicaments d'origine montre que malheureusement Rx & D, c'est-à-dire leur lobby, n'ont pas respecté l'entente qui les liait au gouvernement québécois depuis fort longtemps, ce qu'on appelle la clause-remorque, et ne nous ont pas offert le meilleur prix, tel qu'entendu suivant cette entente-là, tel que prévu, en fait, en retour de tous les avantages qu'on leur a consentis au cours de toutes ces années. Il y a moyen de réduire à la fois les inégalités et réduire le déficit et faire en sorte que le gouvernement maintienne sa fonction, c'est-à-dire de rendre des services adéquats à la population. Il faut que le gouvernement reconduise le programme AccèsLogis sur cinq ans; ça, c'est une demande pressante qui vient du milieu social. Le gouvernement avait promis 15 000 logements sociaux aux dernières élections, on est très loin de ce compte-là. Un gouvernement Québec solidaire, avec des revenus légitimes, irait soutenir la construction de 50 000 nouveaux logements sociaux sur cinq ans. Il faut investir davantage dans les programmes de formation et d'insertion à l'emploi pour les personnes éloignées du marché du travail, il faut augmenter les prestations de la sécurité du revenu pour que tous les citoyens au Québec aient un revenu décent pour assurer leurs besoins; ce n'est pas le cas, avec les moins de 600 $ qu'ont de nombreux assistés sociaux, surtout les personnes seules qui sont sans travail. Augmenter, également, l'intervention de l'État pour soutenir les universités. Les universités ont besoin de financement adéquat; ce financement doit venir de l'effort collectif et non pas uniquement reposer sur le dos des jeunes, donc il faut absolument renoncer à la hausse des droits de scolarité. On peut instaurer, comme les meilleures démocraties au monde, je pense à la Norvège, je pense à la Finlande, je pense à la Suède, une gratuité scolaire pour nos jeunes, parce que la gratuité scolaire telle que pratiquée dans ces pays-là, de la maternelle jusqu'à l'université, c'est le meilleur investissement que font ces sociétés dans leur avenir, ce qui fait d'ailleurs le succès des pays scandinaves. code pour embarquer la vidéo : >>> http://www.youtube.com/embed/hfP7FFEoRbY <<< |