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Algérie , un cocktail explosif libéralisme nationalisme protectionnisme.





Les manifestations contre la vie chère en Algérie sont la conséquence d'une série de contre-réformes libérales entrées en vigueur en janvier 2011 et qui ont provoqué une inflation des prix sans précédent. Analyse.
Le virage de l'économie algérienne vers le libéralisme connaît depuis le mois de septembre quelques tangages. La décision inscrite dans la dernière loi de Finances 2011 de taxer les super profits des activités télécoms, des banques, de la pharmacie, de l'agro-alimentaire et du blé dur, a abouti à une flambée sans précédent des prix des denrées de base. Ainsi, le litre d'huile a augmenté de 50% pour atteindre 200 dinars. Idem pour le lait, le sucre et la farine, en hausse vertigineuse depuis le 1er janvier. Intenable dans un pays où le SMIG est de 15 000 dinars et où le taux de chômage est élevé. Pour les observateurs, ce sont les conséquences sociales de ces mesures contre-libérales du gouvernement qui expliquent les émeutes de Bab El Oued où depuis le 5 janvier, des jeunes affrontent les forces de l'ordre. Les émeutes ont gagné les 48 départements du pays alors que le gouvernement, impassible au départ, a convoqué une réunion ministérielle d'urgence pour ce samedi.
Va-t-on vers l'allègement de la logique pure et dure du patriotisme économique ? Se dirige-t-on vers une nouvelle vision des importations réduite aujourd'hui sous l'angle réducteur de la «fuite de devises » et des richesses nationales ? Sur le plan intérieur, le gouvernement avait interdit le crédit à la consommation et restreint le champ d'action des banques étrangères. A la longue, le pays qui totalise 55 milliards de dollars d'exportation de pétrole et de gaz se retrouve face à un basique problème d'approvisionnement en denrées de base à prix abordable.
Au-delà de cette conjoncture, c'est la difficile transition d'une économie étatique vers l'économie du marché qui pose problème. Après de réelles ouvertures dans la première moitié des années 2000, l'économie algérienne s'est considérablement refermée à partir de la mi-2007 avec une sorte de campagne contre les investisseurs internationaux (Sonatrach avec l'espagnol Repsol, l'égyptien Orascom) suivie depuis par une anachronique règle des 51% qui freine le secteur privé dans son effort de modernisation.
Aussi, avec ses réserves de changes extraordinaires (150 milliards de dollars), investies dans les bonds de Trésor américain, l'Algérie de la vieille garde du FLN croyait avoir définitivement réglé la vieille ambivalence sur l'utilité ou l'inutilité des investisseurs étrangers. Les émeutes de Bab El Oued montrent en tout cas que le cocktail libéralisme, nationalisme et protectionnisme est détonnant.

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