2010-06-07 1440 Questions - L'environnementM. David McGuinty (Ottawa-Sud, Lib.): Monsieur le Président, doit-on se surprendre que le premier ministre ne veuille pas parler de changements climatiques au G20? Il a promis de baisser les réductions de gaz à effet de serre de 52 mégatonnes et il en a livré 10 fois moins. Il a promis d'éliminer les subventions pour les combustibles fossiles, mais à son retour de Pittsburgh, il a nié même l'existence des subventions à éliminer. Pourquoi persiste-t-il à être le seul représentant au G20 à rejeter le consensus scientifique sur les changements climatiques et leurs effets sur l'économie mondiale? L'hon. Jim Prentice (ministre de l'Environnement, PCC): Monsieur le Président, je n'aurais pas cru que le député puisse avoir l'audace de parler de l'inaction du gouvernement actuel dans le dossier des changements climatiques. En 2008, lorsqu'ils ont signé l'entente de coalition, les libéraux ont demandé au gouvernement de signer un accord international en vue de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de collaborer avec les États-Unis. Nous avons signé cet accord, l'Accord de Copenhague, et nous avons signé le Dialogue États-Unis-Canada sur l'énergie propre. Nous avons réduit de 2 p. 100 les émissions de gaz à effet de serre du Canada. Nous avons pris des mesures réglementaires pour les véhicules légers, les véhicules lourds et les camions. Nous nous penchons sur toutes sortes d'autres émissions toxiques. Nous donnons suite à toutes leurs demandes. Où est le problème? M. David McGuinty (Ottawa-Sud, Lib.): Le problème, monsieur le Président, c'est que le député parle comme s'il était le sous-sous-secrétaire à l'Environnement des États-Unis. Voici ce que le rapport du gouvernement confirme: les émissions de gaz à effet de serre du Canada continueront d'augmenter chaque année jusqu'en 2012. On ne prévoit pas que les fonds de relance donnent lieu à des réductions réelles ou quantifiables des émissions. Le ministre ne peut pas surveiller ou mesurer les résultats des projets financés par le Fonds en fiducie pour la qualité de l'air, qui a mis 1,5 milliard de dollars à la disposition des provinces. C'est parce qu'ils n'ont accumulé que des échecs que les conservateurs s'opposent à ce que les changements climatiques soient à l'ordre du jour du sommet du G20. Pourquoi ne le reconnaissent-ils pas tout simplement? L'hon. Jim Prentice (ministre de l'Environnement, PCC): Monsieur le Président, je ne connais pas le sous-sous-sous-secrétaire. Le député l'a peut-être rencontré. Nous avons négocié l'Accord de Copenhague. Plus de 120 pays y ont adhéré. Ces pays sont responsables de plus de 90 p. 100 des émissions de la planète. C'est la voie à suivre. La communauté internationale fait de cet accord la base d'un traité international. Au Canada, nous prenons toutes les mesures réglementaires qui nous permettront d'atteindre les cibles nord-américaines à l'égard desquelles nous nous sommes engagés. Le gouvernement libéral précédent n'a jamais fait de tels effort, ni obtenu de tels résultats. code pour embarquer la vidéo : >>> http://www.youtube.com/embed/y9bMctHW0fg <<< |