19 Alors d'accordMONTESPAN : Aie ! Mais faites donc attention pauvre idiote ! Vous me faites mal ! Donnez moi cette brosse ! LA FEMME DE CHAMBRE : Je suis désolé Madame MONTESPAN : Vous ! Aidez moi a cacher ces rides, il ne faut surtout pas que sa Majesté les voit, allez poudrez ! Allez poudrez ! Oh mais quelle maladroite ! Laissez moi faire. Toujours paraître, plaire, distraire... voila Madame Scarron ce quest la vie de la favorite du Roi. Parfois je vous envie Françoise, votre vie est simple, Dieu et les enfants sont vos seules préoccupations. A propos, le Duc est-il pres ? Car ce soir nous allons veillez a la cour ! FRANCOISE DAUBIGNE : Madame, votre fils revient de cure, sa jambe le fait encore souffrir et sa fatigue est extreme, il serait sage de la laisser dormir MONTESPAN : Laissez moi juge de ce qui est sage pour mon fils, Madame Scarron... FRANCOISE DAUBIGNE : Et moi je tiens que la place de votre fils, fut-il prince de sang, nest pas le soir dans les mondanité de la cour mais au repos, couché dans son lit comme tout enfant de son âge MONTESPAN : Madame, ce soir le Duc paraîtra aux yeux de tous accompagnant son pere et sa mere FRANCOISE DAUBIGNE : Mais vous allez lépuiser ! MONTESPAN : Mais sen ai trop ! Taisez vous ! Mais non pas vous, continuez... Voyez donc cette femme, née de nulle part, veuve dun poete paralytique sans le sou, que JAI tiré de la misere, et qui vient maintenant me donner des leçons. Madame Scarron, ici vous netes que gouvernante, et par la volonté du Roi, ne loubliez pas ! Un mot de moi a sa Majesté et vous retournerez a vos salons de provinces, ou plutôt dans un couvent, vous confire en dévotion. Allez préparer mon fils ! FRANCOISE DAUBIGNE : Sir, pour le service de Madame de Montespan permettez moi de me retirez LOUIS XIV : Je vous en prie, Madame de Maintenon FRANCOISE DAUBIGNE : Madame de Maintenon ? Oh Sir ! Je vous remercie ! MONTESPAN : Madame de Maintenon ? Vous lavez appelé Madame de Maintenon ? Vous me désavouez a ce point ? Jamais je naurais cru. LOUIS XIV : Madame je vous en prie. Calmez vous MONTESPAN : Me calmez ? Mais mon ami ne vous privez pas ! Anoblissez cette femme, installez la a la cour ! Alors qua tout moment elle se joue de mon autorité ! Et cherche a mhumiliez ! LOUIS XIV : Madame, je tiens a conservez Madame de Maintenon aupres de notre fils, je suis content de ses services et je suis convaincu quayant retrouvez vos esprits vous en conviendrez avec moi, en lui conférant ce titre et cette terre, je tenais simplement a lui montrer notre gratitude. Alors D'accord FRANCOISE DAUBIGNE : Je sais quun jour ton tour viendra Ne tinquiète pas personne n'est condamné Fils de rien ou fils de roi Où tu seras je serais à tes côtés Il y a toujours cet ange au fond de toi Où tu iras prêt à te consoler Alors daccord Que rien ne gâche ta vie Ca nen vaut pas la peine Cest lamour qui temmène Alors daccord Quune danse te fasse envie Sache quon en sort grandi Doser le premier pas Au clair obscur des châteaux Les fées tavaient aussi tourné le dos Ne te résous jamais à toublier Il te faudra apprendre à exister Alors daccord Que rien ne gâche ta vie Ca nen vaut pas la peine Cest lamour qui temmène Alors daccord Quune danse te fasse envie Sache quon en sort grandi Doser le premier pas Alors va où ça te dis Alors fais ce que tu dois LOUIS XIV : Enfin Monsieur vous voici ! Est-ce donc a un jeune prince de faire attendre le Roi ? MADAME DE MAINTENON : Votre Majesté, veuillez nous pardonnez ce retard. Allez mi-mignon, cest a vous maintenant DUC DE MAINE : Sir, respectez lhumble et respectueux hommage, dun fils hier encore inconsolable et aujourdhui, ravi de retrouver le pere chéri auquel la maladie lavait si cruellement arraché LOUIS XIV : Voila un joli compliment mon fils, il est fort bien dit, jen suis touché et fier. Quelle muse vous la donc inspiré ? DUC DE MAINE : Sir, cest une dame aupres de moi, qui est la douceur et la bonté meme. LOUIS XIV : Je vois MADAME DE MAINTENON : Monsieur, montrez encore a votre pere les progres que nous avons faits...Oh mon petit ! MONTESPAN : Laissez cet enfant pauvre insensée ! Il est malade et vous vous moquez de ses souffrances ! LOUIS XIV : Madame ! MONTESPAN : Non sir, je ne permettrais pas que notre fils soit ainsi le jouet de cette femme. Oh mon tendre, mon petit... ne pleurez plus, votre maman est la ! Oh, comme vous etes beau avec vos habits, vos cousins vont etre jaloux ce soir ! Venez... code pour embarquer la vidéo : >>> http://www.youtube.com/embed/7NshCY1uyu0 <<< |