Le jardin des miroirs, Bernard TSCHUMILa nature mise face à elle même. La multiplicité des miroirs représente la multiplicité des points de vue, et donc la perte d'absolu engendrée par cette subjectivité. Elle perd donc tout caractère de vérité. Un caractère de vérité auquel s'accroche les écologistes, dans la conservation d'un environnement qui évolue sans prendre en compte l'homme, un environnement insouciant et donc vrai. La nature est à rapprocher du formalisme, on parle bien de la nature humaine, comme on parlerai des caractéristiques formelles de l'Homme ou d'un objet. Sauf que que la nature comme le réel, se base sur l'observation et est donc nécessairement une corruption sensitive, additionnée à une corruption inconsciente complexe, qui va de l'influence de l'environnement sur la perception d'un objet, à l'association mentale oblitérant ou favorisant certains aspects sur d'autres. A la corruption de la forme, on ajoute aussi la subjectivité du fond. Comme dans la peinture mimétique, si la forme peut être associée en fonction de sa qualité technique à l'absolu, au vrai, le fond dans le simple choix du sujet restera subjectif. Donc la nature comme le réel ne peut être synonyme de vérité. C'est d'ailleurs pour ca que les peintres ont délaissé le mimétisme du vue pour les formes géométriques. Enfin, concernant l'œuvre sonore, tel les artistes qui interrogent le véracité du réel par la création de photomontages, qui de par leur absurdité et pourtant leur grand réalisme formel souligne le mensonge qui peut exister dans la représentation réaliste d'un sujet, j'ai donc fait un sonomontage qui recrée un paysage naturel tout en soulignant la facticité de celui-ci. code pour embarquer la vidéo : >>> http://www.youtube.com/embed/WbgaiYsj9xI <<< |